Lagon bleu de mes rêves offre moi ta chaleur
Afin qu'un temps l'oubli berce enfin mes nuits blanches
Et fuient les ombres mères aux relents d’inconscience
Au-delà de la sphère où crève la douleur
Tes effluves salés se mêlent à mes larmes
Et tes sentiers d’ivoire, guident mes yeux troublés
Me perdant pour un soir ou une éternité
Dans la brume infinie qu'enveloppe ton charme
Le Léthé dans la coupe a la couleur du vent
Charon vêtu de soie berce un enfant qui dort
Et Perséphone siège à la croisée des temps
Mais il faudrait pour être affranchie avant l’heure
Supplier les trois Parques, d'offrir leur ciseaux d'or,
A mon fil qui n'attends que la fin d'une erreur